TDRDS chapitre deux
Mais oui c'est vrai, il faut que je poste les chapitres ici aussi !
Tara Duncan, tome 9 : La reine noire : un résumé détaillé et sarcastique.
AVERTISSEMENT : Les textes entre guillemets et en italique sont extraits du livres et ont été écrits par Madame Sophie Audouin-Mamikonian (que j'appellerai à présent Madame S.A.M.). Ils ne m'appartiennent donc pas.
Chapitre 2 : Tara Duncan, ou comment se voir offrir un empire et ne pas trouver un moyen poli de le refuser.
Le simple fait de le refuser est impoli.
Et nous voilà repartis pour le chapitre deux ! Un chapitre très court, vu qu'il ne fait que six pages. Nous retrouvons Tara Duncan là où nous l'avions laissée à la fin du tome huit : sa tante, l'impératrice Lisbeth, vient d'abdiquer en sa faveur. Je rappelle que Tara a 16 ans.
…
Je ne vois pas comment ça pourrait mal tourner.
Bien, une petite précision, ce chapitre n'est pas narré du point de vue de notre éponyme héroïne, mais de celui de Belzébuth, un chaton rose démoniaque (oui, vous avez bien lu), qui s'est lié avec Fafnir. Quelques infos, Fafnir est une naine guerrière et une amie de Tara. Au cours du voyage dans les limbes dans le tome précédent, Belzébuth est devenu le familier de la naine, c'est a dire que leurs esprits sont reliés. Chacun ressent les émotions et les sensations de l'autre, et ils se vouent un amour inconditionnel.
Plongeons à présent dans le vif du sujet !
« Belzébuth bâilla. Il avait beau porter le nom du plus maléfique prince des enfers (techniquement, les avis sont partagés, certains estiment que Belzébuth n'est qu'un sous-prince infernal, et oui, j'ai cherché), ce n'était qu'un chaton rose, démoniaque certes, mais un bébé quand même. Enfin, une sorte de bébé, puisqu'il était déjà âgé d'une dizaine d'années, mais ne vieillirait jamais. »
C'est triste. Enfin bon, j'essaie de me concentrer très fort, parce que écrire sur un chaton rose (qui restera un chaton toute sa vie, en plus) sans ricaner n'est pas facile, croyez-moi.
La suite n'est pas très intéressante, Bel résume plus ou moins ce qui s'est passé dans le tome huit, et ré-explique ce que sont les familiers (il a raison, au bout du neuvième livre, on pourrait commencer à l'oublier). Il décrit quelques races Autremondiennes :
« Belzébuth aimait particulièrement les vampyrs, qui, d'une certaine façon, lui évoquaient de grands chats gracieux. Et, bien sûr, les Salterens, qui ressemblaient à un mélange de lion et de léopard sur deux pattes. »
Déjà, c'est drôle, mais jusqu'ici les vampyrs étaient décrits comme de grands lévriers cruels, mais chacun voit ce qu'il veut voir, je suppose. Ah, et puis pour les Salterens. Normalement, vu des yeux de ce petit chat, les Salterens devraient apparaître comme d'horribles créatures difformes. Imaginez un genre de mélange entre un gorille et un ouistiti qui se tiendrait d'une façon parfaitement anormale. Ce ne serait pas très beau à voir, non ? Mais je digresse.
Belzébuth continue à décrire les habitants d'Autremonde, parce que les lecteurs ont évidemment tout oublié pendant l'année qui a séparé la sortie du tome huit du tome neuf, ainsi que le palais d'Omois, où se trouvent nos héros. Mais c'est normal, il est très complexe, je suis donc heureuse qu'on nous rappelle dans chaque livre qu'il y a de l'or et des joyaux partout, sinon on aurait pu l'oublier, hein ?
« Ils frôlaient l'imposant plafond, exclusivement composé de rubis ». Tiens, c'est drôle, je croyais qu'il était en bois ? Enfin, c'est ce qu'on m'avait dit, mais je suis une lectrice, ma mémoire est donc aussi fiable que les versions bêta de Windows.
Nous passons maintenant à Lisbeth, toute de blanc vêtue mis à part l'impérial paon pourpre aux cent yeux d'or. Belzébuth se rappelle une anecdote sans intérêt avec un de ces paons dans le parc royal (il lui a arraché des plumes, ce qui a rendu furieux les gardes qui l'ont jeté dehors), puis nous arrivons enfin à l'action en cours, c'est à dire la réaction de Tara après que sa tante ait abdiqué en sa faveur :
« -Certainement pas. » POURQUOI NE SUIS-JE PAS SURPRISE. Oh, oui, c'est vrai, parce que le titre du chapitre nous a dit qu'elle allait refuser. Et aussi parce que Tara ne fait jamais ce qu'on lui dit, elle suit toujours ses propres choix, elle est trop indépendante, tu vois ? (pardon, je m'emporte et je commence à parler n'importe comment). Et que ça n'aurait pas été intéressant de la voir essayer de se débrouiller avec l'empire, de réparer les erreurs de sa tante, d'améliorer la vie de son peuple... Quel ennui. Oh, et puis toutes ces leçons de diplomatie qu'elle a reçue pour apprendre à ne pas froisser les dirigeants des pays ? Disparues !
« Sa tante, qui allait se lever de son trône pour quitter la pièce (en pleine cérémonie ? Elle aussi, elle a oublié la diplomatie), ne s'y attendait pas (moi si). On ne refusait pas le trône d'Omois. Enfin, les gens ambitieux ou normaux n'auraient pas refusé (ohhh, je sens monter le réquisitoire haineux en capslock). Mais Bel avait déjà remarqué que Tara Duncan n'était pas tout à fait comme les autres. »
Gnnnnnnndddjjjjjffffk... Évidemeeent, Bel n'a passé que quelques semaines avec Tara, mais il voit déjà qu'elle est spéciaaaaaaaale, tellement qu'elle peut refuser le trône du plus PUISSANT empire de la planète sans qu'il y ait de représailles, parce que c'est la bonne solution, bien sûr, Tara Duncan fait TOUJOURS les bons choix parce qu'elle est très intelligente, réfléchie, mûre pour son âge, sage même, et elle est tellement pafaiiiiiite c'est une puTAIN DE MARY-SUUUUUUUUUUEEEE !!
*PlM est partie prendre ses cachets, veuillez patienter.*
Me revoilà. Je vous prie d'excuser mon emportement. Donc, Tara refuse le trône parce que c'est Tara, et donc elle peut le faire. Lisbeth a du mal à encaisser.
« -Comment ça, certainement pas ? […]
-Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans ces deux mots ? (Ah, il semblerait que le respect de la hiérarchie soit quelque chose de totalement inconnu sur AutreMonde.)
Bel feula, amusé (… ? Mais les chats feulent quand ils sont en colère, non ?). Wow ! Tara Duncan était censée avoir appris la diplomatie, non ? Cela ne se voyait pas beaucoup. »
… Même un chaton rose remarque les incohérences !
« Comment oses-tu me parler sur ce ton ! (Tiens, tu vois, Magister, c'est comme ça qu'il faut faire.) […]
-Depuis que vous essayez de me mettre devant le fait accompli, répliqua-t-elle »
Bon, même si ça me fait mal, je dois avouer qu'elle a raison. Normalement, la succession d'un empire, ça ne se fait pas comme ça. On doit d'abord prévenir l'intéressé, organiser la cérémonie de passage de pouvoir. D'une pour ne pas déstabiliser l'empire, de deux pour éviter ce genre de scène. Mais imaginez un peu ! C'est comme si vous ameniez votre copain/copine visiter une église, et qu'une fois arrivé à l'autel vous lui disiez « Ah tiens, au fait, le prêtre va nous marier ! »
Tout le monde est très intéressé, évidemment :
« La cour assistait à l'échange, fascinée. Les cristallistes (=les journalistes) ne perdaient pas un mot du duel, […] la planète tout entière allait se précipiter sur les news, enfin du grand spectacle ! »
C'est exactement pour ça on n'abdique pas sans prévenir. Et puis, franchement, un « duel » ? Elles ont échangé cinq répliques, et on ne peut pas dire que le niveau soit très élevé.
Pendant ce temps-là, Bel commence à s'ennuyer, et je ne peux que compatir. Il s'en va donc pourchasser une pouic, c'est à dire une souris. Oui, une petite parenthèse, les noms des animaux sont... Je vous laisse juger : un chat est un mrr, un buffle un brrraaa, un cochon un crouiccc... Oui, vous l'avez compris, sur autre monde, pas mal d'animaux portent le nom du cri qu'ils poussent. Dieu merci, ils n'ont pas l'air d'avoir de dromadaire. Vous vous verriez louer un « brlaaeeergh » ?
Enfin bref. Pendant que Bel part chasser les pouics, Fafnir se concentre sur Tara et sa tante, et trouve que cette dernière s'y est mal pris :
« Si elle avait gentiment demandé à Tara de l'aider en régnant à sa place, en privé, seules, face à face (je crois qu'on a compris ce qu'« en privé veut dire Madame S.A.M., merci beaucoup), Fafnir ne doutait pas que Tara, par gentillesse (krmff), pitié ou remords, eût accepté. »
Oui, à mon avis c'est la procédure normale quand on veut léguer un empire, mais bon, après tout, qu'en sais-je ? Madame S.A.M. Est plus au courant, étant donné que c'est une princesse.
« Belzébuth partageait son amusement. Il aimait bien Tara Duncan, parce qu'elle le traitait amicalement. Contrairement à Fabrice, le stupide terrien qui tressaillait chaque fois que son regard se posait sur Belzébuth (Belzébuth parle de lui à la troisième personne, apparemment). »
Donc, Tara est géniale parce qu'elle est gentille avec les chatons roses, par contre, Fabrice est un gros nul. Au fait, la preuve que Tara traite Bel amicalement ? Elle n'apparait nulle part. Est-ce que l'affection de Bel envers Tara a une quelconque importance dans l'histoire ? Non, c'est juste pour montrer à quel point elle est super-spéciale et parfaite.
Oh, au fait, Fabrice est un terrien transformé en loup-garou et le plus ancien ami de Tara. Terrifié par Autremonde et la magie, il s'était lancé dans une quête de pouvoir qui l'a amené à se ranger aux côtés de Magister pour un court moment. Ce dernier l'a infecté avec de la magie démoniaque, mais Fabrice, pour sauver ses amis, l'a rejetée et a tourné le dos aux Sangraves. Il s'en prend plein la figure dans ce tome, nous le verrons plus tard.
Revenons à Bel et à sa souris, je veux dire sa pouic. Il y a déjà quelqu'un en train de la poursuivre : un mrr. Une particularité des pouics et des mrrs et qu'ils peuvent se téléporter de quelques mètres, rendant la poursuite plus intéressante. J'avoue, j'aime bien le concept. Toujours est-il que la pouic se téléporte dans un petit trou à l'insu de son poursuivant. Bel, en revanche, l'a vue, et s'engage à sa suite. Il se retrouve dans des souterrains, où il avance jusqu'à entendre la voix d'un humain. Et, surprise, devinez qui c'est ?
« Magister.
Le pire ennemi de Tara Duncan. »
Tu as bien retenu la leçon, Bel, tu es là depuis un demi-livre et tu ramènes déjà tout à Tara, brave petit.
Il essaye de s'enfuir, mais Magister le repère et lui lance un sort.
« [...]un jet de magie noire fusa et le cueillit. […] Le lien mental transmit sa peur. Sur l'écran de cristal qui montrait la salle d'audience, Fafnir bondit et poussa un cri d'angoisse d'une telle puissance qu'il interrompit le face-à-face entre l'Impératrice et son Héritière. »
« Tiens, tiens, tiens, un petit espion, ronronna Magister (TOUS les méchants ronronnent dans ces livres, ça en devient ridicule) […] L'instant d'après, ils se matérialisaient au beau milieu de la salle du trône d'Omois.
Épouvanté, Belzébuth ferma les yeux lorsque des dizaines de flèches et de jets de magie convergèrent sur eux (c'est pas convergèrent vers eux, plutôt ?) pour les carboniser. »
Les flèches carbonisent, encore une chose que les phrases magnifiquement construites de Madame S.A.M. m'ont appris.
Que de suspense ! Ne manquez pas le prochain épisode où nous découvrirons si les chatons roses peuvent mourir !
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