Jouons à Yggdra Union ! BF1
Bonjour à tous ! Je vous avais promis un Let's Play, eh bien le voici ! C'est un Let's Play du jeu-que-personne-ne-connaît-mais-que-moi-j'adore-et-que-je-fais-chier-tout-le-monde-avec, Yggdra Union ! (Pour ceux qui n'auraient pas lu le titre) Comme ça, vous aussi vous connaîtrez, et moi j'aurai plus à embêter tout le monde avec.
Alors, c'est quoi Yggdra Union ? Eh bien c'est un RPG stratégique créé par Sting et publié par 505 Games pour la version GBA et Altus pour la version PSP. C'est le deuxième jeu de la série Dept Heaven, qui parle en général de paradis, d'anges et de mythologie Nordique. Sauce japonaise, donc vous vous doutez bien que ça doit être rigolo mais pas très... juste. Ces jeux ont en commun des gameplays sortant de l'ordinaire et de très bonnes musiques. Mais pour ce qui est de la qualité du jeu en lui-même, c'est assez variable. Le premier, Riviera The Promised Land, est pas mal, un peu simpliste, le deuxième, Yggdra Union, est le meilleur, et c'est d'ailleurs celui qui a le plus de spin-offs, le troisième, Knights in the Knightmare, (quatrième dans la numérotation de la série, oui, chez Sting on est bizarre) est incroyablement chiant et même les créateurs ne comprenaient rien à leur scénario, et le quatrième (le neuvième) est moyen.
Yggdra Union a un style unique, un gameplay complexe mais agréable et très original ainsi qu'une bande-son fort sympathique. Et il va vous faire pleurer, parce qu'il est très difficile. Ce jeu est sorti sur la GBA en 2006, et un remake pour la PSP, avec de meilleurs graphismes, une bande-son remasterisée et une difficulté diminuée, est sortie en 2008. Nous allons jouer à la version GBA parce que 1) J'ai pas de PSP et 2) Plus je souffrirai, plus ce sera drôle.
Dans l'ensemble, je vais garder le texte et l'intrigue à peu près intacts, mais il m'arrivera régulièrement de changer les dialogues des personnages pour que ce soit plus amusant. Vous êtes prêts ? C'est parti ! Je déclare ce Let's Play de "Yggdra Union - We'll never fight alone" officiellement ouvert ! Et pas de spoilers dans les commentaires, svp ! Oui, si vous en avez, vous les tenez probablement de moi, mais même. Chut. Ah, et les liens mèneront le plus souvent vers les musiques du jeu, pour que vous puissiez vous mettre dans l'ambiance !
Ahhh, Sting. Ils font des jeux avec des gameplays très originaux et très chouettes, mais ils sont aussi adeptes du "Faire faire des choses horribles au joueur pour qu'il se sente bien merdeux". Attendez-vous donc à beaucoup de
dans ce Let's Play.
Et voici l'écran titre ( par ici la musique) ! Rien de bien compliqué, vous commencez une nouvelle partie, vous en chargez une ou vous allez voir les extras, où vous pouvez admirer les différents personnages, les cartes (nous y viendrons) et ré-écouter les musiques du jeu.
Nous sélectionnons bien sûr une nouvelle partie. Ah, et tiens, même si on joue à la version GBA, ce n'est pas une raison pour ne pas jeter un coup d'oeil à l'intro de la version PSP. Cette musique
"Le Royaume de Fantasinia, situé au centre du monde continental.
Une ère de paix et de prospérité s'est déroulée sous le règne d'un sage roi et de la Sainte Lame, mais cela ne devait pas durer...
La fin survint si soudainement..."
"Pendant le règne d'Ordene (Il y a foultitude de noms étranges dans ce jeu, celui-là n'est pas le pire), 31ème monarque de Fantasinia, le nouvel Empire de Bronquia envahit le pays. L'armée royale envoya sa cavalerie afin de repousser l'assaut, mais subit défaite après défaite, et la forteresse de Karona tomba face à la brutale offensive de l'ennemi. Plus rien n'empêchait Bronquia de mettre à sac la capitale, Paltina.
Gulcasa, l'Empereur du Carnage (Appelé "Empereur brûlant" dans la version originale, les ricains ont du penser que ça faisait pas assez méchant), avait évincé son prédécesseur par la force, et était devenu le nouvel Empereur de Bronquia. Il conduisit personnellement ses troupes d'élite dans le château de Paltina, où il tua le roi Ordene."
:
"Et ainsi, Paltina tomba, et le drapeau impérial écarlate se mit à flotter dans la lumière du crépuscule."
Voilà qui commence bien. Les vilains pas beaux ont envahi le pays des gentils et tué leur roi, et maintenant la gentille princesse doit s'enfuir. Rien que de très classique pour le moment, mais c'est un jeu Sting. Les méchants ne seront pas aussi méchants qu'on pourrait le croire, et les gentils ne seront pas particulièrement purs... Et de toute évidence personne n'est moche vu que c'est un jeu Japonais.
Chapitre 1 : "La fugitive apportant l'espoir"
Et voici l'endroit où se déroulera notre première bataille ! Mais pour le moment, vous avez une musique à écouter et moi du texte à traduire :
"A l'extrême sud du continent se trouve la vallée de Norn. Bien que ce territoire stérile de montagnes rocheuses et terre rouge appartienne au Royaume de Fantasinia, il est devenu le repaire de voleurs. Une jeune fille court à travers cette terre en friche, soulevant un nuage de poussière dans sa fuite."
Champ de Bataille 1 : La forteresse des voleurs.
Voivi donc notre héroïne. Qui fuit.
: ...! Une impasse ?!
: Elle n'a pas peu aller loin ! Gardez vos yeux épluchés ! (J'adore cette expression)
: Hé ! J'avais dit pas de Google Translate !
: Désolé, chef.
: Ils se rapprochent... Si je ne fais rien, ils vont m'avoir ! Ah, je sais ! Je vais me cacher dans le seul bâtiment visible à des lieues à la ronde ! Ils ne penseront pas à me chercher là !
Croyez-moi, ce n'est pas la dernière décision de ce genre qu'elle prendra. Et évidemment :
: Elle a du se cacher dans cette forteresse abandonnée !
: Très bien, brûlez-moi tout ça. Nous allons l'enfumer pour la faire sortir.
:
Je tiens juste à intervenir pour dire que cette armure et ces cheveux. C'est tout.
La demoiselle en armure fait donc brûler la forteresse. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que notre héroïne est immunisée contre le feu. En effet, on ne la voit pas en train d'essayer de s'échapper, en train de se dire qu'elle va peut-être s'asphyxier avec la fumée, non. Et elle va réapparaître sans aucune égratignure et sans même mentionner le fait que sa cachette s'est faite incendier. Mais il y en a d'autres qui ne prennent pas la nouvelle avec autant d'indifférence...
: Hé ! Qu'est-ce que vous fabriquez !?
: Quoi !? Qui êtes-vous ?
: C'est exactement ce que j'allais vous demander !
Voici donc notre second protagoniste, un jeune voleur, qui se trouve être le propriétaire de la forteresse réduite en cendres. Appréciant peu l'initiative de la dame en armure, il décide qu'il va botter les fesses de tout le monde.
Et voici nos objectifs ! Pour gagner, on défonce tout le monde, et pour perdre, il faut que Milanor se fasse buter ou qu'on utilise toutes nos cartes. Cartes ? Ne vous en faites pas, je vais vous expliquer ça. Mais tout d'abord...
L'écran de préparation des combats (et la musique qui va avec. Je l'adore, ça fait vraiment "Les mecs, mettez vos chaussures à crampons, on va aller botter des culs !")
Sur cet écran, vous pouvez voir vos personnages disponibles. Nous avons donc Milanor, le voleur, et son pote Flunky, qui sera là juste pour cette map. Il est là pour que Milanor ait un prétexte pour nous filer des tutoriaux. Donc ne l'utilisez pas, c'est un sale voleur d'expérience. Ce n'est pas très grave, vu que c'est le premier niveau, mais depuis que j'ai joué à Fire Emblem, les voleurs d'expérience provoquent chez moi ce genre de réaction :
Lorsque vous êtes sur cet écran, vous pouvez équiper des objets en appuyant sur gauche :
Bon, pour le moment on a rien. Mais ça viendra, vous verrez. Dans ce jeu, chaque personnage peut avoir un objet équipé, qui booste certaines stats (Que je vous expliquerai en temps voulu) de manière temporaire. Une fois l'objet équipé, vous ne pouvez plus l'enlever. Il disparaîtra au bout d'un certain nombre de niveaux. Il y a des armes, de l'équipement, des babioles, et même des trucs commestibles, qui boostent l'une de vos stats de manière permanente. Vous ne pouvez pas donner n'importe quel objet à n'importe quel personnage, il faut prendre en compte leur stature, quelle arme ils utilisent, et même leur habitudes alimentaires. Si.
Si, par contre, vous appuyez sur droite sur l'écran de sélection des personnages :
Vous tombez sur l'écran de récupération des points de vie, ici appelés moral. Oui, sans "e" parce que "morale" en anglais veut dire "moral". En toute logique. Pour regagner du moral, vous utilisez aussi des objets (Non, il n'y a pas d'antidépresseurs). Il faudra donc gérer tout ça avec précaution pour éviter de siphonner des objets utiles en points de vie. Toutes vos babioles ne redonnent pas tous la même quantité de moral, et ça peut même varier selon qu'on l'utilise sur tel ou tel personnage. Mais bon, Milanor est presque au max, et en plus on est pauvres, donc pour le moment on ne va pas trop s'en faire.
En parlant de milanor, jetons un coup d'oeil à ses stats, ok ? Je vous les expliquerai en détails plus tard, parce que pour le moment la moitié des fonctionnalités du jeu sont bloquées, et je serais obligée d'ajouter encore plus de précisions à chaque chapitre, ce qui finirait par devenir embrouillé.
Mmmmais ça va l'être quand même. Enfin bon, on y va ! Dans les carrés à gauche, il y a, de haut en bas, l'arme utilisée par l'unité (ici une hache), un truc qu'on verra plus tard, la taille de l'unité (ici, petite) et enfin, le type de mouvement (ici, la marche, le plus merdique. Milanor peut marcher à peu près partout, sauf sur l'eau et ne peut pas traverser les lignes ennemies). En bas à gauche, nous avons le nom de l'unité (ici voleur... euh... errant), la barre d'expérience et le moral (les points de vie, rappelez-vous). Sur la droite, les stats en général, et en-dessous, les caractéristiques de l'unité. "Void stone" veut dire que Milanor est invulnérable à la pétrification, ce qui nous servira pour quoi, deux niveaux, et "Wasteland :)" signifie que Milanor est avantagé sur ce type de terrain (la "terre en friche"). Plus bas, le "No battle penalty" est un bonus octroyé par l'arme. Je vous l'expliquerai plus tard, parce que pour le moment il ne sert à rien. Et enfin, nous avons l'objet équipé, la "Silver moon", soit "Lune d'argent". Qui est une faux, même si Milanor utilise des haches. c'est parce que... euh... C'est le héros ta gueule. Le petit "7" indique le nombre de niveaux avant que l'arme ne s'évapore.
Voilàààà, les stats c'est fait. Pour le moment. Une fois que vous avez bidouillé vos objets et choisi vos personnages, vous arrivez à l'écran de sélection des cartes :
Pour le moment, nous n'en avons que 5 : Steal (Voler), Mind change (Changement de... euh... de camp, on va dire), Refreshment (Rafraîchissement), Mirage () et Rockfall (Chute de pierres). Ces cartes sont la base du jeu. Je vais tout vous expliquer dans un instant (Oui, il y a des tonnes de trucs à expliquer, mais même comme ça je suis plus concise et plus claire que les tutoriaux). Vous êtes prêts ?
Alors on y va !
: Ben c'est pas trop tôt !
: Pah ! Vous n'êtes qu'une bande de voleurs insignifiants, que pouvez-vous contre nous ?
: Beaucoup parce que pour ce niveau, je suis invincible !
: De quoi ?
:
Avant de commencer à vous mettre sur la tronche, piochez une carte :
Je vais (enfin) vous dire à quoi servent ces fameuses cartes, et comment les utiliser. Chaque carte possède quatre caractéristiques : le mouvement, la puissance, l'as, et l'attaque spéciale. Que nous ne pourrons pas utiliser avant au moins sept maps. Quand au système d'as, il n'entrera en ligne de compte que dans trois ou quatre maps, donc on va laisser tout ça de côté pour le moment.
Pour le moment, ce qui nous intéresse, c'est la puissance et le mouvement. Ici, la carte Steal a une puissance de 1000 et un mouvement de 12. La puissance représente la quantité de dégats que vous infligerez à l'ennemi (pas au chiffre près, il y a pleins de paramètres qui rentrent en compte et même moi je ne comprends pas les calculs) avec cette carte, et le mouvement le nombre de pas que vous pourrez faire pendant le tour. Toutes les unités utilisent ce mouvement, c'est à dire que si je déplace Milanor de trois cases, Flunky ne pourra plus bouger que neuf fois, et non plus douze.
Si on utilise toutes nos cartes, on perd. Les ennemis n'ont qu'une seule carte, ici, Révolution. En général, il y a trois types de cartes : celles avec un mouvement très élevé mais une puissance pourrie, celles très puissantes mais avec très peu de mouvement, et celles qui sont bonnes en tout mais dont l'attaque spéciale ne peut être utilisée que par un personnage ou une unité. Révolution est de celles-là, tout comme Steal.
Nous choisissons Steal, et nous pouvons passer aux choses intéressantes.
Voici la cart... le plan du niveau. Assez petit, avec seulement trois ennemis, que nous devons tous tuer pour gagner. Il y a trois phases : Jour, Crépuscule et Nuit, qui peuvent donner des malus ou des bonus aux unités, mais en général ça ne compte pas beaucoup. D'autant que pour ce niveau, c'est la nuit permanente.
Commençons, voulez-vous ? Tout d'abord, c'est pas parce que Flunky est un sale voleur d'expérience qu'il ne peut pas se rendre utile :
: Tiens, Flunky ?
: Oui boss ?
: Va faire un tour là-bas.
: Euh... Mais c'est à l'opposé des ennemis ! Qu'est-ce que tu veux que j'aille fiche là-bas ?
: Rien. Tu vas juste sur la case là-bas et tu attends.
: Mais...
: Vas-y ou tu vas goûter à mon invincibilité temporaire.
: oui d'accord j'y vais me frappe pas
Il y va et...
Ta-da-da-daaaaaa ! Notre premier objet ! Il y a plusieurs façon d'en obtenir : on les trouve par terre, chez les gens, on en fait fabriquer de nouveaux ou on les pique aux ennemis.
: Mais comment il savait que ça serait là ?
Gamefaqs, mon petit. Trouver tous les objets sans soluce, c'est un peu comme résoudre un puzzle dans le noir. Maintenant, on va laisser Flunky moisir dans son coin et Milanor ramasser toute la gloire.
L'écran où vous choisissez à qui vous voulez éclater la tronche. On a le droit à un combat par tour. Je sais que ça peut paraître trop peu, mais croyez-moi, ce ne sera pas un problème. Ici vous voyez plusieurs choses : l'arme utilisée par chaque unité, son nom, son moral (l'ennemi est ici bien abîmé) et son avantage. Pour Milanor c'est un petit cercle, et pour l'autre, c'est une croix. Ce qui veut dire qu'on a de bonnes chances de gagner haut la main. Dans l'odre décroissant, les avantages sont : double cercle, cercle, triangle plein, triangle vide, croix.
Désolée pour les montagnes d'explications, au fur et à mesure qu'on avancera, il y en aura moins, promis.
Voulez-vous vraiment vous battre contre cet ennem--
: OUI ! Punaise, on va pas y passer la nuit non plus !
Mais d'abord, laissez-moi vous expliquer le déroulement des combats.
: AAAAAAAAAAAAARRRRGH !
Très vite, hein. Six petits soldats de chaque côté, l'unité qui attaque commence par une charge, qui tue un certain nombre d'ennemis. Ici, c'était 4. Normalement, l'unité attaquée riposte et tue des gens de l'autre côté, mais là, vu que l'unité en question est une archère, elle ne peut pas (en contrepartie, ceux qui se font attaquer par des archers sont également incapables de riposter. De l'aspirine ? Mais pourquoi ?). Ensuite, chacun de son côté, les soldats s'attaquent jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne d'un côté.
Je pense qu'on a pas trop de soucis à se faire. Milanor et l'archère ont tous les deux un avantage : Milanor celui du terrain (Wasteland), et l'archère, ou plutôt "l'assassin" celui de la nuit. Mais comme Milanor a de meilleures stats, c'est lui qui gagne. Et aussi pour ce niveau il est invincible. Dans un rare élan de clémence, Sting a décidé que vous ne pourriez pas perdre le premier niveau, pour que vous ne vous rendiez pas trop ridicule. Mais c'est la seule fois où ça marchera. On va probablement se planter pas mal de fois par la suite. Enfin, je vais me planter et vous vous allez vous moquer, bande d'enflures. Et par la suite, quand le jeu trichera, ce sera pour vous baiser. Trololo.
Après un calcul compliqué impliquant le nombre de bonshommes qu'il vous reste, si la "tête" (Le chef de vos bonshommes, la dernière unité à mourir en général) a survécu et la puissance de la carte utilisée, le diagnostic a été rendu : l'autre est mort. Et Steal gagne de la puissance ! Et oui, chaque fois que vous gagnez un affrontement, votre carte s'améliore. Et vous ne perdez du moral que si vous perdez un combat, même si vous finissez avec un seul bonhomme, c'est-y pas génial ?
Vous gagnez 1 point d'expérience !
: Quoi, c'est tout ? Remboursez !
Nous finissons notre tour et maintenant c'est aux rouges de jouer.
Un bandit (la même unité que Flunky) décide que c'est une bonne idée d'attaquer Milanor.
Finalement, ça l'était pas.
On gagne un autre point d'expérience et maintenant c'est à nous. Nous allons nous attaquer au boss de ce niveau, la Dame en armure.
C'est une Valkyrie et elle manie l'épée. Oubliez un peu ce qu'il y a à droite, ce sera pour une prochaine fois, sauf l'objet. Quand elle sera battue, on va le récupérer. Chouette, non ?
: Amène-toi ! Je te montrer ce que c'est qu'une vraie bataille !
: Quelle impertinence !
: Ooohh, Médème la Gouvernante est fâchée ?
: Tu feras moins le malin dans deux minutes. Dans le triangle des armes, l'épée bat la hache !
: Oui mais l'invicibilité bat le triangle des armes !
:
:
: Bon, ça pique un peu quand même.
Cette demoiselle a des stats bien balèzes, du coup Milanor ne peut pas la battre aussi facilement que les autres.
D'ailleurs elle est toujours vivante à la fin de notre tour. Mais nous gagnons DEUX points d'expérience c'est fantastique !
: Hah ! Tu penses toujours que nous ne sommes que d'insignifiants voleurs ?
: ...Il est doué !
: Invicibilitééé !
: Mais tu vas arrêter avec ça, oui ?!
: Euh... Et moi, pendant ce temps-là, je fais quoi ? Hé-ho ? Youhou !
Flunky continue à moisir dans son coin et nous finissons notre tour. Maintenant c'est à elle d'attaquer.
: C'est moi qui commande ici ! Meurs !
Mais malheureusement, demander gentiment ne marche pas très bien.
Encore une preuve que l'IA triche en notre faveur ici : après la charge et la contre-attaque, nous nous étions retrouvés à 2 contre 4, et Milanor a quand même gagné. Ne vous habituez pas. Oh, et comme cette demoiselle est la bosse du niveau, la battre ajoute un max de puissance à notre carte...
Et juste deux poins d'expérience. Zut. Mais nous avons gagné !
\0/
: Alors, qu'est-ce que tu dis de ça ?
: Maudit voleur ...! Sonnez la retraite ! Nous partons !
Voici l'écran des résultats ! ET JE VAIS ENCORE VOUS EXPLIQUER DES TRUCS HAHAHAHA bref. Lorsque vous gagnez le niveau, le personnage qui aura infligé le plus de dégâts à l'ennemi se verra attribuer un bonus : une augmentation d'une de ses stats aux hasards. Selon le nombre de tours que vous avez passé sur le niveau, l'augmentation sera d'un point ou deux. Dans les prochains chapitres, ce sera surtout Milanor qui va récolter ces bonus.
Et là, nous voyons les objets obtenus. Dans ce niveau, la boss laisse automatiquement tomber son objet lorsqu'elle est battue, mais après ce sera plus difficile. Si vous voulez avoir un maximum d'objets (et ce sera le cas, parce que ça va bien vous faciliter la vie), vous allez souffrir, vous arracher les cheveux et devenir un voleur éhonté.
Nous obtenons aussi une nouvelle carte, Révolution. On va l'aimer cette carte, croyez-moi. Et maintenant, des parlottes !
: Ils savaient ce qu'ils faisaient... Nous avons perdus quelques hommes. Dont Flunky, le pauvre, qui ne réapparaîtra jamais dans ce jeu.
: Mais je...!
: JAMAIS
:
Milanor ne tarde pas à remarquer qu'il y a une blonde qui se planque dans les ruines de sa forteresse.
: Je sais que vous vous cachez-là-dedans. Vous pouvez sortir, il n'y a plus de danger. Les moeurs ont bien évolué, vous savez.
: ...De quoi vous parlez ?
: Euh, rien, rien. Vous êtes plutôt jolie. Mais c'est marrant, vous ressemblez un peu à la blondasse à qui on a botté les fesses, non ?
: ........
: Bon, super-ambiance. D'où vous sortez ?
: Ce n'est pas une survivante du château de Paltina ?
: Tu as raison, fantôme de Flunky ! Mais alors ça veut dire que ces types faisaient partie de l'armée de Bronquia ?
: S'il vous plaît ! Je n'ai personne d'autre vers qui me tourner ! Vous devez m'aider à battre l'empire !
: D'accord.
: Q-quoi ? Vous... vous n'allez pas protester, dire que c'est trop dangereux, que c'est impossible, rien ?
: Rien n'est impossible pour moi. Par contre je veux être payé pour mes services ! Je prendrais l'épée géante que vous trimballez je ne sais comment, svp.
: Non, elle m'est trop précieuse. Mais je peux vous offrir ce que vous voulez !
: Ce que je veux ? Je vous préviens, ça fait beaucoup...
: Si vous m'aidez, je vous donne ma parole en tant que membre de la famille royale.
: Bon, eh bien je prendrai votre château, alors.
: D'accord. (Elle ne veut pas qu'on touche à son épée par contre le château, pas de problème. C'est même pas moi qui détourne le dialogue ni rien)
: Super !
: Par contre c'est l'empire qui l'a pour le moment.
: Dans ce cas, nous allons le récupérer !
: Erhm... Boss, ça ne vous paraît pas louche ? Qu'est-ce qui nous prouve que c'est la princesse ? Et même si elle l'est, rien ne nous garantit qu'elle va tenir parole une fois qu'elle aura récupéré le pouvoir ! En plus, on va devoir se battre contre tout un empire, et vous avez vu à quelle vitesse ils ont envahi le pays ? On va se faire tuer !
: Silence, fantôme de Flunky.
: Mais je suis pas mort.
: Au fait, moi c'est Milanor. Cette épée, c'est tout ce que vous avez pour vous défendre ?
: Non, j'ai aussi des cartes ! Ce sont celles des cavaliers qui ont donné leurs vies pour me protéger. Utilisons-les contre l'empire, cela permettra à leurs âmes de reposer en paix !
: C'est pas comme ça que ça marche.
: Qu'est-ce que t'en sais ? Je croyais que t'étais pas mort.
Une carte de merde qu'on utilisera presque jamais !
Une carte un peu moins de merde mais qu'on utilisera presque jamais non plus !
Et voilà, c'est la fin de ce niveau ! C'était long, mais très marrant à faire. N'hésitez pas à me dire si c'est lisible, compréhensible, si le format vous convient etc !
Quelques crédits maintenant. Les screenshots ont été pris par moi, les têtes des personnages et autres illustrations ont été récupérées sur le site lacrima castle, et je récupère les objets en suivant ce guide. Les smileys que vous avez vu viennent d'ici et ont été dessinés par des gens adorables. Le prochain épisode arrivera... eehhhh quand il arrivera, ça dépendra de ma charge de travail. Bonne soirée à tous !
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