TDRDS chapitre prologue
Et voilà, je reposte ici ma critique inutilement détaillée et pinailleuse du neuvième tompe de Tara Duncan ! Avec en bonus un petit dessin 8D
Tara Duncan, tome 9 : La reine noire : un résumé détaillé et sarcastique.
Bonjour à toutes et à tous ! Comme certains d'entre vous le savent peut-être, je suis une fan de la série Tara Duncan. Les personnages, l'univers, les histoires pleines de rebondissements m'avaient séduite. Je dis m'avaient séduite parce que maintenant, notre chère Tara a du plomb dans l'aile. L'inventivité n'est plus au rendez-vous, et ce depuis quelques livres déjà. J'ai continué à suivre les livres par fidélité et en espérant que ça irait mieux, mais à partir du sixième, chaque nouveau tome m'a déçu un peu plus que le précédent.
Jusqu'à ce qu'on arrive au 9. Là, je n'ai pas du tout réussi à m'intéresser à l'histoire (lente et brouillonne) ni aux personnages (exaspérants au possibles ou trop clichés). Je trouve ça vraiment dommage, parce que j'avais une véritable affection pour cette série, mais là, les choses sont allées trop loin. Je me suis retrouvée à insulter les protagonistes, à ricaner quand il ne fallait pas et à lever les yeux au ciel toutes les trois pages.
Mais comme j'adore me moquer des mauvais livres/films et que je connais très bien l'univers de Tara Duncan, j'ai décidé de faire un truc fou. Vous faire partager l'expérience. Je vous présente donc ce résumé détaillé, chapitre par chapitre, du tome 9 de Tara Duncan, le tout accompagné de mes réflexions pertinentes (ahem) et de mes fines plaisanteries (re-ahem). En espérant que ça vous plaira, et bonne lecture à vous !
AVERTISSEMENT : Les textes entre guillemets et en italique sont extraits du livres et ont été écrit par Madame Sophie Audouin-Mamikonian (que j'appèlerai à présent Madame S.A.M.). Ils ne m'appartiennent donc pas. En outre, ce résumé n'est pas un pourrissage systématique du livre, je citerai les bons éléments comme les mauvais. Et juste pour être sûre, je précise que ce résumé contient des spoilers pour le livre. Vous voilà prévenus.
« Prologue : Le fantôme, ou lorsqu'on en voit un, assurément, ce n'est pas normal... »
Certes non (quelle entrée en matière constructive).
Le livre commence donc dans la chambre du président des États-Unis. Un peu comme dans le tome 6 de Harry Potter, où l'on se trouve dans le bureau du premier ministre Britannique durant le premier chapitre (mais n'allez JAMAIS dire ça aux fans si vous tenez à votre vie). Une petite précision sur la date : Tara est née en 1991, elle a 16 mais a passé un an dans les limbes démoniaques, où le temps passe beaucoup plus vite. En clair, elle a officiellement 17 ans mais elle en a 16 physiquement. Tout ça pour dire que nous sommes en 2008, l'année des dernières élections présidentielles aux USA. Le président est donc George W Bush.
« Ce n'était pas sa réélection qui l'inquiétait vraiment, même s'il savait qu'il allait probablement perdre en face du jeune et fringant adversaire démocrate. »
Oh misère, ça commence mal. Déjà, en 2008, Deubeuliou finissait son deuxième mandat. Or, c'est le nombre maximal autorisé par la constitution des USA, il est donc hors de question qu'il se représente. Ensuite, « fringant »... Je ne sais pas pourquoi, mais quand j'entends ce mot, je pense à un cheval, ou alors je m'imagine une vieille dame distinguée quoiqu'un peu lubrique en train de parler d'un charmant jeune homme... Que Deubeuliou pense à Obama (le candidat démocrate) en ces termes me paraît légèrement déplacé...
« Et puis à un certain âge, lorsque le cynisme commence à remplacer la compassion, il est temps de s'arrêter.[...] Il adorait la pêche. Bien plus que la politique. »
Compassion ? Deubeuliou ?! Franchement, pour accéder au pouvoir, il faut être un tueur, indépendamment de sa capacité à diriger un pays. Alors la compassion et la pêche à le truite, je vois pas ce que ça vient faire là. Et surtout, on accède pas au pouvoir si on n'aime pas la politique.
Et après on s'étonne que Deubeuliou soit un mauvais président. Et puis qu'est-ce que c'est que cette histoire d'âge ? Deubeuliou n'est pas si vieux.
Notre cher président n'arrivant pas à dormir, il part faire un tour dans son bureau. Il croise quelques gardes du corps sur son chemin, et on apprend le nom de code qu'ils utilisent pour désigner le le chef d'état : « Gladiateur ».
« C'était lui qui avait choisi son nom de code. Essentiellement parce qu'il avait souvent la sensation d'être dans une arène, pleine de lions affamés. »
Je vous réfère à mes commentaires précédents, pour devenir président, il faut être un tueur. Par conséquent, si ses adversaires sont des lions, lui c'est Terminator.
Alors qu'il déambule dans les couloirs de la maison blanche, Deubeuliou a quelques pensées philosophiques :
« La planète entière souffrait. La pollution, les matières premières, les appétits démesurés des entreprises et des hommes consumaient la terre. »
Tiens, je savais pas que les matières premières consumaient la terre. Comme quoi, on en apprend tous les jours. Mais pauvre Deubeuliou, quand même, il est à la tête du plus puissant pays du monde, (qui est également le plus polluant et l'un des plus gros consommateurs d'énergie du monde), alors évidemment il ne peut rien faire. Pourtant, je suis sûre qu'il est plein de bonne volonté, vraiment.
Il arrive enfin à son bureau, où un garde lui ouvre la porte : « Quoi ? Il avait l'air si épuisé qu'il ne puisse plus (mhh, là je ne suis pas tout à fait sûre de la grammaire) ouvrir une porte lui-même ? Mais il garda sa pensée pour lui. Inutile de s'énerver contre le fringant jeune homme qui ne faisait que son boulot. »
Pour l'amour du ciel, Deubeuliou, arrête d'utiliser ce mot-là !
Enfin bon. Il entre, pose ses pieds sur le bureau et se casse la figure parce qu'il voit un fantôme flotter devant lui. Il pense qu'il a des hallucinations, ce qui est très compréhensible, et essaie d'appeler à l'aide. Le fantôme lui pose alors une question bizarre :
« […] Vous pesez combien, à peu près ? »
Non mais, quelle impolitesse !
Le chapitre s'arrête là. Le fantôme n'est pas décrit, mais on comprendra plus tard de qui il s'agit. Par contre, pourquoi il veut savoir le poids de Deubeuliou, c'est resté un mystère.
Le chapitre 1 arrivera bientôt ! J'ai beaucoup pinaillé sur les détails pour ce prologue, mais comme il est court, c'est tout ce que j'avais à me mettre sous la dent... En tout cas, à bientôt !
Et un dernier détail, certains pourraient arguer que c'est une sorte de réalité alternative et que le président n'est par notre très cher Bush. Toutefois, l'auteur fait références à Tolkien, Buffy contre les vampires et autres, alors pour moi c'est notre réalité bien à nous.
Eh, ça existe des slashfics Obama/Bush ?
...
En fait ne répondez pas à cette question, je ne veux même pas commencer à imaginer à quoi ça peut ressembler
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